Lieu : Angleterre. Années : 1455-1485.
Acteurs
Organisations
Les Charites.
Les Hermès Trois-Mages.
Les Lions blancs.
Les Lions noirs.
Les Vivants.
Protagonistes
Edouard IV.
Elisabeth d'York.
Henry VII.
Famille Percy.
Antagonistes
Richard III.
Edouard V.
Famille Neville.
Secrets des Hâshim
L'échiquier anglais
Depuis le règne de Richard Ier dit "Cœur de Lion", les Lions se passionnent pour le destin du royaume d'Angleterre au sein de l'Exchequer, à tel point que l'emblème héraldique léonin traduit leur hégémonie temporelle. Les Charites acceptent que le Grand Jeu puisse se dérouler tant qu'elles pourront peser les mariages des lignées royales anglo-normandes. Les Hermès Trois-Mages et les Vivants, toujours à cran depuis les invasions saxonnes puis vikings, choisissent de soutenir l'une ou l'autre partie. L'île devient le théâtre d'affrontements plus ou moins feutrés entre les divers acteurs occultes britanniques.
Les cendres de l'empire Plantagenêt
La conclusion de la Guerre de Cent ans défavorable aux Anglais amorce une crise majeure entre tous les 8. Chacun se renvoie la balle pour la perte quasi-totale des fiefs continentaux au profit des Français, qu'on pense manipulés par les Trinités à fleur de lys depuis l'épopée de Jeanne d'Arc. La guerre civile éclate à partir de 1455 lorsque l'opposition millénaire des Lions polarise toutes les organisations octalites. Fleur du secret ésotérique, la Rose devient le symbole implicite des deux alliances secrètes en conflit ouvert : rouge pour la Maison de Lancastre, et blanche pour la Maison d'York. Derrière les Lions noirs et les Lions blancs se rangent alors tous les protagonistes occultes présents sur l'échiquier anglais.
La dynastie des Tudor
Succès et revers s'alternent sans offrir un avantage décisif aux deux Maisons. Les savants calculs des Charites évitent finalement la disparition totale du précieux patrimoine génétique des monarques se succédant sur le trône. La famille des Tudor, force majeure des Lancastre, constitue un excellent compromis pour finir cette Guerre des Deux-Roses par un mariage politique avec une héritière des York, la Mère charite Elisabeth. Descendant de Tudur, le "Don de Dieu", obscur noble gallois prétendant descendre d'Arthur Pendragon et de Brutus de Bretagne, les 8 exsangues chargent le nouveau roi Henry VII de signer un accord de paix écartant définitivement les Lions du pouvoir : l'emblème des Tudor alliant les deux roses devient son expression profane. Malgré quelques foyers anecdotiques de rébellion, la renaissance anglaise peut commencer...